Pêle-mêle sur les anecdotes du village



Tableau des biens à vendre Bureau des biens à vendre (Paris) du 23 mars 1791

Département de la Somme, District d'Abbeville, Distance de Paris 39 lieues

Le Bois de Woignarue, contenant, compris la réserve, 84 journaux environ (Abbaye de Saint-Vallerye) sur l'enchère de 35000 livres

(source Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6549818r/f10.image.r=WOIGNARUE?rk=2381986;0)

 

Journal Le Constitutionnel (journal de commerce, politique et littéraire) du 1er mars 1825

S.A.R Mgr Le Duc d'Orélans vient de faire remettre à MM. les députes de la Somme une somme de 600 fr. pour le soulagement des victimes de l'incendie qui, le 21 décembre dernier éclatat à Woignarue (Somme)

(source Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6515321/f2.image.r=WOIGNARUE?rk=214593;2)

 

Journal des débats politiques et littéraires du 1er mars 1825

S. A.R. Mrg le duc d'Orléans vient de donner une nouvelle preuve de sa bienfaisance et de l'interêtt constant que lui inspire le malheur, en faisant remettre a MM. les députés de la Somme 600 fr pour le
soulagement des victimes de l'incendie qui, le 21 décembre dernier, ravagea une partie de la commune de Woignarue (Somme).

Source Gallica : (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k435058n/f1.item)

 

Le Petit journal (Parti social français) du 11 août 1865

Le Pilote, d'Abbeville, signale ainsi un fait très extraordinaire du même genre qui a eu lieu dans la commune de Woignarue (Somme)

Les trois moulins à vent du pays sont placés a une distance d'au moins cinq à six cents mètres l'un de l'autre; le 3 de ce mois, un orage menaçait a 1'ouest, sans que son aspect fût de nature à effrayer, quand, tout à coup, brilla à la hauteur des moulins un éclair suivi d'un formidable coup de tonnerre. La foudre venait de frapper à la fois les trois meuniers, dans leurs moulins respectifs. Des moissonneurs accourus pour trouver un abri, et ne se doutant pas de l'accident, les ont trouvés presque inanimés deux d'entre eux ont reçu de fortes contusions qui cependant n'offrent aucun danger. L'action du fluide étant instantanée, il est probable que les moulins qu'on,avait oublié d'arrêter, comme, c'est le prudent usage dans ces circonstances, l'ont attiré simultanément par l'effet du mouvement qu'ils décrivent dans l'atmosphèrè. Ce qui est bizarre, c est qu'aucun n'a été endommagé.


Source Gallica : (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k589029h/f3.image.r=WOIGNARUE)

 

La Petite Presse : Journal quotidien du 6 octobre 1871

M. le préfet de la Somme vient d'accorder une mention spéciale, par la voie du recueil administratif, à M. Sellier, instituteur à Woignarue, qui le 14 aôut dernier, a fait preuve de courage en sauvant la vie à un enfant qui se noyait dans une mare.

 

La Presse du 19 août 1888

Le Génèral partout acclamé dans la Somme

Rue, 9 h. soir. Après le déjeuner en wagon, et après avoir reçu a toutes les stations un accueil enthousiaste de la population rurale, le Général est monté en voiture à Woincourt pour se rendre à Onival.
Dans chaque village des ovations lui étaient faites. Les Picards tiraient en son honneur des coups de fusil et sonnaient aux champs, Quand il est arrivé à Onival, la population du pays l'a acclamé.
Alors quelques baigneurs opportunistes pour faire des contre-manifestations ont sifflé. Mais les sifflets ont été étouffés par les cris de Vive Boulanger !
Après le lunch servi au Grand Casino, et pendant lequel plusieurs dames sont venues offrir des bouquets au Général, celui-ci est remonté en voiture.
A Hautebut, la population l'attendait impatiemment. Les paysans à cheval sont venus au devant de lui.
Applaudissements, bouquets, coupa de fusil, rien n'a manqué. C'était vraiment une marche triomphale.
De même, à Brutelles, où le Général s'est arrêté dans l'auberge pour serrer la main à tous ces braves gens.
En route, j'apprends que des contre-manifestations ont été organisées à Cayeux par MM. Lévy et Bertol-Graivil.

Déjà ce matin un grave incident s'est produitdans la localité.

Source Gallica : (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5452860/f2.item.r=HAUTEBUT.zoom)

 

Le Petit journal (Parti social français) du 23 mai 1911

Désespoir de jeune fille

Une jeune fille de 16 ans, Mlle Clémentine Pinot, demeurant à Hautebut, commune de Woignarue, s'est jetée du haut de la falaise d'Ault, haute de soixante mètres, sur la
grève. Relevée dans un état très grave, les cuisses cassées en plusieurs endroits ainsi que le bras gauche, elle a été transportée au dispensaire d'Ault pour, y recevoir des soins.

Source Gallica : (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k619364f/f3.item.r=WOIGNARUE.zoom)

 

Le Grand écho du Nord de la France du 20 juillet 1912

Une bergerie incendiée à Woignarue

Le 15 juillet vers 3h du matin, un incendit a détruit une bergerie et une remise appartenant à M. Charles Deloison, serrurier. Six moutons ont été asphyxiés. Les constructions voisines ont pu être préservées. Il y a 2500 francs de pertes couvertes par une assurance. D'après la rumeur publique cet incendie serait dû à la malveillance.

Le Petit journal (Parti social français) du 18 septembre 1925

Un auto-car culbuté contre un arbre par une auto

Une dizaine de touristes blessés à Woignarue le 17 Septembre 1925
M. Georges Ducasse, mécanicien à Asnières, conduisait un auto-car de baigneurs de Cayeux au Tréport, lorsque arrivé au hameau de Hautebut, il croisa un camion.
A ce moment arrivait derrière l'auto-car une auto conduite par M. Julien Mallet, hôtelier, à Eu ; ce dernier n'ayant pas aperçu à temps le camion s'engagea entre les deux véhicules au moment où ils allaient se dépasser ; il appuya trop à droite et accrocha l'une des roues de l'auto-car. Sous le choc, l'auto-car obliqua brvsiçaement sur lebas-côté de la route et alla s'écraser contre un arbre. Une dizaine de touristes furent blessés mais la vie d 'aucun d'eux n 'est en danger.

Source Gallica : (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k629314z/f3.item.r=WOIGNARUE)

 

Le Peuple : organe quotidien du syndicalisme (Confédération générale du travail)

La mort du Vieux Moulin

Renversé et détruit par l'ouragan

Amiens, 19 janvier - le moulin à vent de Popol, datant de 1650 et classé comme monument historique, a été renversé et détruit par un ouragan.

Il était situé à Woignarue

 

Le Petit journal (Parti social français) du 25 juin 1933

LE PRIX DE LA SOCIETE DES AGRICULTEURS

Amiens, 24 Juin (Dép. P. J.)

Au cours d'une réunion de la société des agriculteurs de la Somme tenue ce matin sous la présidence de M. Pointier, a été procédé a la remise des diplômes et récompenses décernées aux vieux ouvriers agricoles dont plusieurs comptent plus de trente années de présence dans la même maison.

La Société a également remis aux bénéficiaires les deux prix fondés par Mme Pierre de Berny, pour honorer deux familles nombreuses de petits cultivateurs et d'ouvriers agricoles ayant témoigné le plus de fidélité à la terre.Le prix de trois mille francs destiné à la famille de petits cultivateurs a été attribué à M. et Mme Ernest Lejeune, de Woignarue, canton d'Ault. M. et Mme Lejeune qui étaient ouvriers agricoles ont réussi grâce à leur travail à louer une petite ferme de neuf hectares qu'ils exploitent actuellement avec leurs enfants, ils ont 13 enfants et 5 petits enfants.


Source Gallica : (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6332885/f3.image.r=WOIGNARUE?rk=107296;4)


Le quatre novembre mil sept cent quarante quatre sur les six du matin a eté trouvé par les témoins soussignés une petite fille nouvellement née enveloppée de quelques haillons est posée sur une botte de paille dans un coin proche d'un pilier de la petite porte de la ferme abbatiale qui donne sur la rue de l'abbaye de Saint Vallery maintenant en .....la quelle enfant a été baptisé par moi curé sans condition. Le parrain a été François Vilfroy et la marraine Magdeleine Vilfroy qui ont donnés à la petite fille le nom de Magdeleine Florence.

Meqinon Louis antoine ratel nicolas becquet antoine gourle Jean dubu jean pecquery Obry curé

 

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Célébrer Pâcques

L'an mil sept cent soixante deux et le seize avril Anne Picard épouse du sieur Rossigny sous brigadier, Théodore "Culange", Philippe Godeaux, Antoine Bethouart, Pierre Lennel, Pierre Carrier et le dix huit..........le dit Simon Rossigny tous employés dans les fermes du roy résidants au Corps de garde presque attenant et vis à vis des 50 journaux de Messieurs de Vaudricourt situés dans la nouvelle rencloture à peu prés distant de l'église d'Onival comme d'Onival à Hautebut ont satisfait au devoir Pascal dans l'église de Saint Valéry dudit Onival en présence d'Antoine Protain, de Jean François Protain de Denis Fourdrin, d'Antoine Flamant, de Charles Monborgne, d'Honoré Stanislas Batel sousigné avec nous curé.

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(Extrait du Petit Journal du vendredi 27 septembre 1867

Un habitant de Woignarue (Somme), était allé l'autre jour-prendre un bain dans l'Océan; dans
un endroit fort isolé. Il se dévêtit lentement tout en fumant sa pipe, puis trop impatient pour l'éteindre,
il la déposa.toute brûlante à côté de ses vêtements et se jeta à l'eau.,
Une demi-heure après il sortit de l'eau et revint sur le rivage une surprise bien pénible
l'attendait. A la place de ses vêtements, il ne trouva plus qu'un monceau de cendre.
Sa pipe non éteinte y avait mis le feu.
Apres de longues perplexités, il essaya de rentrer chez lui en se glissant à travers les buissons,
En sortant d'une pièce de lin, il tomba au milieu d'une troupe de gamins qui gardaient les vaches.
Les bambins, effrayés, se sauvèrent plusmorts que vifs, poussant des cris affreux et disant que le diable venait de leur apparaître.

Source Gallica : (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k589781q.r=WOIGNARUE?rk=21459;2
)

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Deux gardes-côte en poste à Hautebut périssent noyé à la mer après une baignade

Le 5 août 1761 sur les onze heures du matin Albert Breta natif d'Orville proche de Doullens et Antoine Dumoulin natif de Folie Condé, tous deux employés dans les fermes du roy au poste d'Hautebut dépendence d'Onival...........depuis environ un an et demi au delà de la nouvelle renclôture sur les galets et sur le bord de la mer vis à vis dudit Hautebut et à peu près distant de l'église d'Onival comme d'Onival à Hautebut. Les dits Albert Breta et Antoine Dumoulin à cause de la chaleur s'étant allés baigner dans la mer vis à vis du Corps de garde, étant tombés dans un abîme et se sentant périr ont appelé au secours. Les moissoneurs Nicolas Becquet fermier à Woignarue et autres qui travaillaient dans la nouvelle renclôture y courirent sur le champs mais ne pouvant sans un danger évident de se noyer eux même leur prêter une main secoureuse, ces deux employés ont été submergés ayant été repris sur les 6 heures du soir, le sieur Rossigny sous-brigadier et ses employés ayant mis leurs bandoulières sur les corps. Les ayants transportés au Corps de garde et nous ayant requis le lendemain d'en faire l'inhumation le même jour sur les 9 heures du matin nous nous sommes transportés au dit Corps de garde lever les 2 corps et après un service chanté pour le repos de leurs âmes, nous les avons inhumé dans le cimetière de Saint Valéry d'Onival leur paroisse en présence de Simon Rossigny sous-brigadier au dit Corps de garde situé à l'endroit ci-dessus désigné, de Pierre Lennel employé dans les fermes du roy au dit poste et autres soussignés avec nous curé.

Lennel Lesage Rossigny

 

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Cadavre de Marie Anne Testard

Cadavre de Marie Anne Testard

L'an mil sept cent vingt huit et le neuvième jour du mois de février, nous doyen et curé d'Onival et Woignarue accompagné du sieur Adrien Guilluy prêtre et vicaire audit Woignarue et plusieurs de nos habitants et paroissiens sur...............nous ayant donné que dans un ancien (trou et puits à merlon) entre Woignarue et le hameau d'Hautebut et notamment dans le milieu de la pièce de blé vert et sur le petit sentier qui conduit par le fond dudit Woignarue audit Hautebut on .......aperçu que plusieurs chiens des dits villages avaient trouvé le dit trou du puits à merlon on avait aperçu un cadavre qui y aurait été enterré (curieusement) lesquels chiens avaient mangé en partie le dit cadavre et notamment la chaire qui couvrait le visage, le col et les épaules, nous nous avons transporté en présence des témoins ci-dessus pour reconnaître le dit cadavre...........que..........jours du dit mois et an il nous avait été rapporté par plusieurs de nos habitants qui avaient fait la découverte dudit cadavre et qu'ils auraient selon reconnus par le moyen de tous les habits avec lesquel il aurait été enterré, qu'il serait le corps de la nommée Marie Anne Testard fille du défunt Nicolas Testard et d'Anne Devillier ses père et mère et demeurant audit village de Woignarue ce qui nous avait donné lieu d'en informer les officiers de l'abbaye de Saint Valéry de laquelle justice et ressortissant....................lesdits village de Woignarue et Hautebut pour qu'ils..........................transporté sur les lieux pour faire visiter le dit cadavre, le reconnaître et en dresser procès verbal pour ainsi ordonner ce que de raisons lesquels officiers ont fait refus de s'y transporter..............................à faire la levée dudit cadavre,..............donner l'inhumation,...................et pour empêcher que le dit cadavre n'ai été achevé d'être mangé par les chiens et pour le mieux le reconnaître nous nous y sommes transporté......................en présence des témoins soussignés et y étant arrivé nous avons fait ôter la terre qui couvrait en partie ledit cadavre que nous avons trouvé la tête ainsi que les bras séparés du corps et la tête si défigurée qu'on aurait pu le reconnaître si on n'avais en même temps trouvé tous ses habits avec lesquels ledit cadavre avait été enterré, nous y avons vu un corps rongé...........pardevant.............de la poitrine, nous y avons trouvé une jupe rouge et un porte jupon de même couleur au dessous de la jupe rouge, nous avons aussi trouvé au corps rouge une paire de manches qui y étaient attachées................rayées de différentes couleurs mais..........à moitié pourrie par la longueur du temps que le cadavre était enterré, nous avons aussi trouvé qu'elle avait des bas d'étame et cousu de laine, depuis les pieds jusqu'au dessous des genoux et les.....................des dits bas d'étame de couleur brun une paire de souliers dans ses pieds et auxquels étaient deux petites boucles de...........façon d'Angleterre et qu'on nous a assuré lui avoir été donné par le sieur (Couillot) prêtre et chapelain à Cayeux, lorsqu'elle était à son service toutes lesquelles choses....................le rapport qui nous a été fait par les témoins soussignés,.......................................que ce cadavre était...................le corps de la dite Marie Anne Testard et qu'elle avait été assassinée et son corps.......est enterré dans un trou pour en dérober la connaissance à tout le monde et ce qui (serait) arrivé, si par un effet de la justice..........qui ne veut point laisser de crimes aussi énormes impunis, elle n'aurait permis que ce cadavre.........été découvert par le moyen des chiens qui l'avaient déterré ..........qu'en ont fait les.....................et bien d'autres personnes du village dudit Woignarue,........................avait au moins trois mois que ce corps été enterré parce que la dite Marie Anne Testard qui était au service du sieur de Soissons,....................à Saint Valéry.............................pour aller voir sa mère à Woignarue et où elle a attesté quelque jours, après lequel temps.....................................qu'on............................en avoir aucune connaissance,..............................................nous en avons dressé au présent procès verbal pour servir en cas de besoin ce que de raison et alors qu'il (appartiendra), après quoi nous avons fait enlever les restes dudit cadavre, ainsi que la...............et les.................et que nous avons fait transporter au cimetière dudit Woignarue pour y être inhumé et laquelle inhumation nous avons fait les solennités requises en pareil cas en présence ...................................soussignés ci-dessous et................................et avons aussi signé.

Nicolas Couillet Crignon doïen A Guilluy vicaire