COULON Alfred Paul Eugène

Fiche de matricule militaire

Grade, unité : Soldat - 232e Régiment d'Infanterie

Matricule au recrutement : 804 - Abbeville (Somme) - Subdivision

Autres informations militaires : Ordonnance

Naissance :02/10/1891 WOIGNARUE

Fils d'Eugène Joseph Félix et de Marie Adeline Pauline DUFRIEN

Décès : 24/09/1918 (26 ans) Bressuire (79 - Deux-Sèvres)

Lieu, complément : Hôpital auxiliaire 28

Genre de mort : Mort des suites de maladie contractée en service

Mention Mort pour la France : Oui

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Historique du 232ème Régiment d'Infanterie

Hopital auxiliare n° 28 de Bressuire, école des sœurs de la Sagesse, rue des Religieuses - 100 lits - ouverture 10/09/1914 et fermeture 13/12/1918

fiche synthétique pour Hôpital auxiliaire N°28 Bressuire

Il est mis en service le 9 Septembre 1914. Le dernier malade a été admis le 29 octobre 1918. Entre ces deux dates, 1424 blessés
ou malades ont été admis. Sur le premier registre des admissions, un médecin général inspecteur précise que l’hôpital comprend 100 lits. Les premiers admis sont tous des blessés par balles ou éclats d’obus (le 10 Septembre 1914, 58 blessés sont admis, le 13, 15 blessés, le 24 ce sont 36 blessés qui arrivent.
Le nombre de jours de traitement est en général de 11 à 14 jours pour la majorité et pour les cas les plus graves de 76 à 101 jours. Pour les amputations, la durée d’hospitalisations varie de 120 à 147 jours. A partir de novembre 14, il y
a peu de blessures par balles mais beaucoup de pathologie générale : fièvres, rhumatismes, sciatiques, pieds gelés. Les éclats d’obus ne concernent plus que 3 malades sur 15. Beaucoup de blessés viennent de Chalons/ Marne, Mourmelon
le Petit, Suippes, de Soisson et du Soulier.
A partir de juin 1918, 90% des blessés souffrent d’intoxication par les gaz de combat. Le même mois, on relève beaucoup de grippes et des problèmes respiratoires. En septembre 1918, on revient à des pathologies plus générales :
bronchites, entérites, courbatures fébriles...
Nulle part, ne figure de nom de médecin et encore moins le nombre des infirmières. Seul, Louis Achille Vadier, administrateur est cité.
Le registre des décès indique 11 morts : 1914 : un mort par tétanos, 1917 : deux morts par néphrite et phlébite,
1918 : huit morts par grippe, tétanos et surtout embolie pulmonaire par gaz.