DEFACQUE Charles Alexandre Barnabé
Grade, unité : Soldat - 414e Régiment
d'Infanterie
Matricule au recrutement : 1305 - Abbeville (Somme) - Subdivision
Fils d'Alexandre Théodore et de Marie Blanche POCHOLLE
Décès : 28/04/1918 (23
ans) Monts de Flandre Belgique
Genre de mort : Tué à l'ennemi
Mention Mort pour la France : Oui
Jugement : 30/11/1921 ABBEVILLE
Transcription : 04/02/1922 WOIGNARUE
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Journal de marche du 414ème (voir page 19)
Liste des Officiers, Sous-officiers,
Caporaux et Soldats du 414e RÉGIMENT D'INFANTERIE Tués et Disparus
à l'Ennemi (page
18 DEFACQUE Charles)
Historique
du 414e Régiment d'Infanterie
Le 414e RI est créé le 31 mars
1915 en exécution d'une circulaire exigeant la création de nouvelles
unités.
Il se compose de 3 bataillons et 12 compagnies formés par différents
dépôts du 14e corps d'armée.
1re compagnie formée par le dépôt
du 52e régiment d'infanterie
2e compagnie formée par le dépôt du 75e régiment
d'infanterie
3e compagnie formée par le dépôt du 140e régiment
d'infanterie
4e compagnie formée par le dépôt du 157e régiment
d'infanterie
5e compagnie formée par le dépôt du 22e régiment
d'infanterie
6e compagnie formée par le dépôt du 30e régiment
d'infanterie
7e compagnie formée par le dépôt du 97e régiment
d'infanterie
8e compagnie formée par le dépôt du 99e régiment
d'infanterie
9e compagnie formée par le dépôt du 17e régiment
d'infanterie
10e compagnie formée par le dépôt du 23e régiment
d'infanterie
11e compagnie formée par le dépôt du 133e régiment
d'infanterie
12e compagnie formée par le dépôt du 158e régiment
d'infanterie
Compagnie de mitrailleuses formée par les dépôts des 97,
99 et 158e régiments d'infanterie
Compagnie hors-rang formée par le dépôt du 17e régiment
d'infanterie
La
bataille des monts de Flandre (avril-mai 1918)
Carte du terrain de bataille des Flandres. Le tracé indique le front initial d'où est partie l'offensive allemande au sud d'Ypres.
Les Allemands se rendent maîtres du Kemmel ( 25 avril )
L'attaque a lieu le 25.
La préparation, commencée à 2 h.30 du matin, avait été
effroyable parce qu'elle se faisait par concentration enveloppante de feux de
batteries tirant les unes du sud, les autres de l'est, d'autres enfin, du nord-est.
Les obus toxiques y dominaient une fois de plus. Les lignes de l'attaque étaient
assez rapprochées pour que les mitrailleuses, tirant par nappes, aient
pu y prendre part.
Cette préparation, exécutée par concentration portée
au maximum de feux de pièces de tous calibres, faisant tomber les obus
par centaines à la fois sur de petits espaces, a été vraisemblablement
la plus terrible de toute la guerre. Les tirs d'écrasement, de nivellement,
d'anéantissement, comme on les a appelés, de Verdun et de la Somme,
étaient largement dépassés en intensité et en violence.
Au jour levant, les pentes du Kemmel apparurent nues, blanchâtres, dépouillées
de toute trace de végétation.
L'attaque déboucha vers 6 heures, favorisée cette fois encore
par un brouillard épais.
Les Allemands ont pris deux directions d'attaque; l'une va d'est en ouest sur
le village du Kemmel; l'autre, au sud des monts, remonte le ravin de Hellebecke,
petit affluent de la Douve, entre le Mont Rouge et le Kemmel; par là
ils tournent le Mont Kemmel.
Ils étaient en droit d'espérer qu'ils trouveraient le vide devant
eux; cepenpant les débris des deux divisions françaises qui occupaient
la position leur disputent le terrain pied à pied, et ce n'est qu'après
une lutte acharnée de trois heures qu'ils se rendent maîtres du
Kemmel.
La gauche de notre ligne a été rejetée sur l'étang
de Dickebusch; la droite tient toujours au Locre, perdu puis repris.
A la fin de la journée, la 39e division (Massenet) arrive sur le champ
de bataille et désormais l'attaque est enrayée; elle n'a pu occuper
que le terrain où ses obus avaient aux trois quarts fait le vide.
L'offensive allemande est enrayée ( 29 avril )
Cependant, les Allemands ne se découragent pas et ils
reprennent l'attaque le 29, après une préparatlon qui a duré
toute la nuit.
Elle se développera cette fois sur un front de 14 kilomètres,
depuis les pentes du Mont Rouge jusqu'à l'étang de Dickebusch,
de part et d'autre du village du Locre, le long de la route de Bailleul à
Ypres.
Ce jour-là les progrés de l'ennemi furent à peu près
nuls; au centre, le village du Locre avait été une fois de plus
perdu, puis repris.
Entre temps, cinq divisions françaises nouvelles avaient été
amenées sur le terrain de la bataille par le général Foch.
Il était désormais certain que l'ennemi ne dépasserait
pas le Kemmel et, de fait, après quelques journées de soubresauts
plus ou moins violents, la bataille s'éteignit peu a peu.
La deuxième offensive allemande avait échoué comme la première.
(source : http://grande.guerre.pagesperso-orange.fr/flankem.html)
le Mont Kemmel
Les combats de Kemmel vus côté allemand (clichés)
Charles DEFACQUE ne verra pas la victoire sur l'allemagne de son régiment à LOCRE
Les braves du 414ème viennent d'inscrire dans les plis du drapeau un nouveau nom sanglant et glorieux : LOCRE 1918
Honneur à eux !
Merci de la Patrie et souvenir ému de ceux qui restent à ceux qui sont tombés !
Serrons les rangs autour du drapeau, pour de nouveaux combats pour la victoire !
Aux armées le 2 mai 1918
Le Colonel Fray Ct le 414
Signé Fray